20.11.06

Down / En Bas, part 4

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2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

SAlut, et bien bravo, jolie blog....j'pensais pas que tu t'y mettrais vu que t'es un peu le cro magon de la toile mais j'me trompais....au fait le mien c'est toujours http://mixedbag.orangeblog.fr/
et le site du groupe (qui a encore évolué : http://perso.orange.fr/iridium/
allez j'me sauve il est tard....:)

11:39 PM  
Anonymous Anonyme said...

oh bah je viens de tomber dessus au hasard d'un pingback, et c'est bien plus que tout joli tout ça.
Allez hop, je m'abonne à ton RSS.

Scary Boy a bien évolué depuis les traits névrosés de mon souvenir (sur ton site tout pas dynamique, là...) Le rendu et l'éclairage de ce post fait humide aux babines.

Beaucoup essaie de s'accaparer une fascination pour le coté sombre de l'enfance et se bornent à reproduire l'univers Burton'ien avec une bonne louche de Miyazaki.
Le truc, c'est au lieu de reproduire le travail d'un autre, c'est de comprendre ce qui dans l'enfance est "sombre".
DAaaarrk.

Burton est fasciné par le concept de la mort comme faisant partie intégrante de l'univers infantile au même titre que toutes les autres notions. La mort est aussi importante que rater le goûter, par exemple. L'enfance est pour lui le grand égalisateur cognitif.
Je viens de voir le Labyrinthe de Pan, et Del Toro comprend parfaitement le coté dangereux de l'enfance. On est loin du morbide, mais on se rapproche d'un enfance plus incisive que la burton-ienne. Le gars maitrise l'enfance en tant que péril.

Bref comment ces concepts narratifs peuvent se traduire plastiquement, et bien gros mystère pour mes maigres neurones. Par contre pour ces deux réals, ça se voit (beaucoup, parfois moins) à l'écran.

Alors qu'est ce que je vois dans ce dernier Scary Boy, dans tout ça ? Je commence à y voir les traces d'une certaine enfance : un gosse ressent parfaitement la gravité d'une situation (la maladie, la vieillesse, la perte) mais ne la comprend pas. C'est pour cela que les chansons pour gosses dans un film d'horreur sont les plus glauqes, parce qu'elle inverse cette vérité : qu'est ce qu'il y ade plus monstrueux que qqun qui comprend parfaitement mais ne ressent rien. Je crois que c'est comme ca qu'un tueur en série rationalise son meurtre. bref. C'est dans cette impossibilité pour un enfant de mettre ce qu'il ressent en contexte, C'est dans cet écart, que se construit sa personalité.
Je me demande à quoi ça ressemble, si c'etait un éclairage.

Et bien sur, ce n'est pas une chose sans intérêt à dessiner.

5:40 PM  

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